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Je suis plutôt satisfait du début de course, de ma gestion des quarts et de la manière dont j'ai pris en charge le bateau et géré les voiles. Il y a eu des moments assez complexes, notamment avec un regroupement important de bateaux rapides près de la côte. Quelques personnes ont mis leur bateau dans des endroits où il n'y avait pas de place alors qu'ils n'avaient pas la priorité. Il y a eu quelques coups de coude, mais il faut savoir s'en accommoder, il n'y a pas de raison de risquer de casser quoi que ce soit. 

Tout s'est bien passé jusqu'au milieu du canal de Sainte-Lucie, où je me suis aperçu que mes instruments de mesure du vent devenaient fous, le capteur de rotation du mât s'était cassé ! Cela va me compliquer la tâche pour le reste de la course. Après avoir viré de bord, j'ai entendu un grand fracas, le réa de J2 a explosé ! J'ai donc mis en place un système de fortune, ce n'est pas grave, mais augmente ma charge de travail pour le reste de la course, je vais devoir travailler plus dur pour maintenir le niveau. C’est assez frustrant de subir de petites casses qui impactent l’efficacité de ma navigation. 

J'ai perdu quelques places, mais j'ai réussi à rattraper Guirec et Manu, réduisant mon retard sur les concurrents en tête. C’est encourageant, car la course s’annonce longue et compliquée. Je ne pense pas que ce soit la dernière fois que je rencontre des problèmes techniques, mais je ne pense pas que quelqu'un puisse s'en sortir sans dommage. Il faut juste gérer, me gérer, garder les choses en un seul morceau et aller aussi vite que possible.