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Bon départ en baie de Fort-de-France pour la flotte des 30 solitaires en direction de Lorient !

- Sam Goodchild (For the Planet) s’est arrogé le meilleur départ, vite rattrapé par Jérémie Beyou (Charal), profitant d’une jolie risée dans une brève accalmie entre les grains 
- 5 heures de pénalité pour Fabrice Amedeo (Nexans - Art Fenêtres) pour départ anticipé
- Deux bateaux, toujours en approche de la Martinique, rejoindront la flotte dans un secnd temps : Jean Le Cam (Tout commence en Finistère-Armor-lux) et Tanguy Le Turquais (Lazare)
- Arrivées à Lorient La Base à partir du 9 décembre

Taïaut vers la maison ! À 12 heures tapantes (17h, heure de Paris), 30 solitaires ont profité d’une brève accalmie entre les grains pour s’élancer à l’assaut de l’Atlantique Nord, laissant dans leur sillage les majestueuses couleurs de la baie de Fort-de-France. 

Premier à franchir la ligne et profiter d’un léger alizé d’une dizaine de nœuds, Sam Goodchild (For the Planet) a pris un bref avantage, vite repris par Jérémie Beyou (Charal) et Yoann Richomme (Paprec-Arkea). Seule de son côté de la ligne, Samantha Davies (Initiatives Coeur) a également réussi à tirer son épingle du jeu, offrant un joli spectacle aux heureux spectateurs. 

Un dernier goût de soleil vite effacé par une première ligne de grains, avant-goût humide et instable de ce qui attend les marins sur cette première édition de la transatlantique retour vers Lorient, que les premiers devraient atteindre à partir du 9 décembre. 

Les 30 marins seront rejoints en course, d’ici quelques jours, par deux autres inscrits au Retour à La Base, mais dont la transatlantique aller a pris du retard : Tanguy Le Turquais (Lazare) et Jean Le Cam (Tout Commence en Finistère – Armor Lux). Pas le temps de profiter des charmes de la Martinique, il y a un challenge sportif à relever, et une qualification au Vendée Globe à assurer ! 

 

Les dernières émotions au ponton : 

 

Nicolas LUNVEN (Holcim PRB) : 

« Il y a beaucoup d’envie, je vais être content d'être en mer et en course ! Où mettre le curseur entre l’apprentissage, la compétition, l’envie et la nécessité d’arriver au bout de cette course ? Ce curseur va certainement évoluer au cours de la course selon les conditions météo qui vont permettre de tirer plus ou moins sur la machine. Si je peux aller plus vite que les copains, je prends ! »

Clarisse CREMER (L’Occitane en Provence) : 

« Je suis forcément un peu fatiguée parce que j’ai une Transat Jacques Vabre en double dans les pattes, mais je suis contente de partir malgré un peu d'appréhension : c’est quand même un gros morceau une course retour en solo au mois de décembre, c’est un peu engagé. La dernière fois que j’ai fait ça, c'était le Vendée Globe ! En même temps, c’est ça que je viens chercher… Et il faut vraiment que je termine, comme d'autres, pour assurer ma sélection pour le Vendée Globe.»

Damien SEGUIN (Groupe Apicil) : 

« Il y a beaucoup d’envie chez tout le monde, en tout cas chez moi il y en a ! J’ai confiance en moi et en mon bateau. Le schéma météo avec des dépressions, qui arrivent de derrière, c’est aussi quelque chose qui se rapproche de ce qu’on peut vivre dans le grand Sud. Je serai la poignée dans le coin, raisonnablement certes, mais avec des bateaux comme ça c’est difficile de mettre le curseur au milieu. C’est l’occasion aussi, à un an du Vendée Globe, d’appuyer un peu sur le champignon ! »

Thomas RUYANT (FOR PEOPLE) :

« Après douze jours en Martinique, c’est bien de repartir maintenant et de faire du solo. Il y a forcément un peu de tension, mais je sais que ça va vite se remettre en place. On a un début de course qui permet aussi de rentrer tout doucement dans le rythme. Il va falloir voir mon état de forme après cette année bien remplie et une Transat Jacques Vabre intense. Je vais le faire comme je le sens, en regardant aussi comment se comporte la concurrence. Mais s’il y a l’opportunité d’aller la gagner, je la saisirai ! »