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Dans la douceur du matin antillais, sur les pontons encore humides des grains nocturnes, les marins ont débarqué les uns après les autres, en tongs et shorts, mais souvent à la main les bottes qu’ils devront bientôt enfiler pour affronter l’Atlantique Nord. Entre nostalgie de quitter si vite le soleil martiniquais, pression du retour en solitaire, et excitation de regagner la maison, tous avaient ce matin des petits mots bien chargés d’émotions.

Sébastien SIMON | Groupe Dubreuil : 

« J’ai vraiment hâte de partir sur cette course. Forcément un peu d’appréhension, redécouvrir le solitaire, j’ai fait beaucoup d’équipage cette année. Je pense qu’on a bien visualisé la zone de départ lors de notre nav’ technique hier. Tout est réuni pour partir dans de bonnes dispositions, donc j’ai hâte. Et puis ça va être rapide, c’est chouette.
On a l’habitude de faire des transats allers et après, on en parle moins mais il faut bien ramener le bateau et c’est plutôt sympa de le faire en course. Ça permet de garder un esprit de compétition, un peu de tension et puis on est là pour ça, pour faire des courses, les convoyages je déteste ça ! Ça va être rapide donc engagé, surtout sur nos bateaux de dernière génération. Ce ne sera pas aisé mais il y aura beaucoup de plaisir et puis c’est un bon entrainement avant le Vendée Globe avec ses mers du sud mais aussi l’Atlantique Nord en hiver donc c’est un bon galop d’essai et cela compte pour la qualification.
Ça fait du bien de se projeter en solitaire avant la saison 2024, cela permettra de faire un refit du bateau avec une ergonomie à travailler pour que je sois super à l’aise.
L’objectif est d’aller au bout de cette course, peu importe le résultat, il ne faut pas se tromper. On vient de lancer ce projet depuis juillet dernier, nous ne sommes pas encore forcément matures pour viser le haut du classement. Maintenant, le bateau a le potentiel, on l’a vu et j’ai besoin de me remettre dans le solitaire, un peu humblement aussi mais avec mon esprit de compétition et l’envie de bien faire, pas impossible que je tire un peu sur le bateau. Je n’hésiterai pas pour autant à appuyer sur le frein si je sens que je me mets dans le rouge et que ça compromet d’arriver au bout, sans être frustré du résultat. 
Pas facile de positionner le curseur : ces machines c’est un peu ON ou OFF. Soit on va à 30 nœuds, soit on avance plus, il n’y a pas de demi-mesure. Une fois qu’on est lancé ce n’est pas facile de ralentir. J’aurai beaucoup beaucoup navigué cette année entre The Ocean Race et l’acquisition de ce bateau, la Transat Jacques Vabre, maintenant le Retour à La Base, donc à la fois j’ai envie de me poser, à la fois, je suis tellement bien en mer. Ce sera beaucoup d’émotion une fois la ligne d’arrivée franchie parce que nous y avons mis beaucoup d'énergie, beaucoup de travail, j’essaie de savourer l’instant présent mais j’ai hâte d’être à l’année prochaine aussi ! »

Nicolas LUNVEN | Holcim PRB : 

« Nous sommes venus tranquillement en convoyage donc avec un bateau le plus prêt possible pour participer à cette course retour. Nous sommes prêts. Il y a beaucoup de nouveautés, j’ai assez peu d'expérience en IMOCA en solitaire. Même si je viens de traverser l’Atlantique avec, ça ne fait pas beaucoup d'expérience sur ce bateau là et ce n'était pas en course. Il y a beaucoup d’envie, je vais être content d'être en mer et en course ! Je vois cette épreuve comme un bel apprentissage pour apprendre à bien me servir d’Holcim PRB, notamment au niveau de la performance puisque nous serons en mode compétition. Si je peux aller plus vite que les copains je prends, avec l’objectif de se qualifier aussi pour le Vendée Globe donc arriver jusqu’à Lorient sans encombre.
Où mettre le curseur entre l’apprentissage, la compétition, l’envie et la nécessité d’arriver au bout de cette course ? Ce curseur va certainement évoluer au cours de la course selon les conditions météo qui vont permettre de tirer plus ou moins sur la machine. » 

Guirec SOUDÉE | Freelance.com : 

« Le mieux aurait été de franchir la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre et de repartir aussitôt. En s’arrêtant, on essaie de se reposer et de reprendre des forces mais on manque de temps. Après, je n’ai qu’une envie c’est de repartir sauf que cette fois, c’est en solitaire ! Je suis content d’être arrivé et de repartir par la mer.
Ça va être une course chouette avec des options, des modèles météo avec lesquels jouer. Je suis trop heureux d’être sur mon bateau, j’aime naviguer avant tout et c’est mon métier après tout ! 
Toute la famille et l’équipe technique sera à l’arrivée, ça va être fort. J’espère qu’à l’approche des côtes bretonnes la météo va un peu nous épargner parce que, là où ça fracasse le plus, c’est dans le golfe de Gascogne.
C’est une première édition, donc on va essayer de communiquer du mieux qu’on peut et partager ça avec les terriens.
C’est une belle occasion de se rassurer pour le Vendée Globe. Cela va me permettre d’effacer quelques appréhensions. L'objectif premier est de ne pas casser le bateau et d’arriver en bon état. C’est sympa aussi de finir en solitaire avant le chantier d’hiver et de voir tout ce qu’il y aura à faire. Ce sera une belle course entre bateaux à dérive, on se dit entre nous qu’on va y aller tranquille, mais dès qu’on sera dedans on va tirer comme des cochons ! »

Clarisse CREMER | L’Occitane en Provence : 

« Forcément un peu fatiguée parce que j’ai une Transat Jacques Vabre en double dans les pattes, mais je suis contente de partir malgré un peu d'appréhension : c’est quand même un gros morceau une course retour en solo au mois de décembre, c’est un peu engagé. C’est toujours un peu stressant le solo parce qu’il faut gérer chaque problème, prendre chaque décision tout seul. En même temps, c’est ça que je viens chercher. Un peu d’appréhension parce que la dernière fois que j’ai fait ça, c'était le Vendée Globe !
D’avoir pu faire une Transat Jacques Vabre juste avant ça permet d’être super entraînée, on est dans le bain, on est amariné, on a bien apprivoisé le bateau, plein de points super positifs, ok il y a de la fatigue physique mais globalement à part les manoeuvres où il va falloir s’habituer à les faire seule, à se décrasser à ce niveau, j’ai l’impression de mieux connaitre mon bateau.
Il faut vraiment que je termine, comme d'autres, la course pour ma sélection pour le Vendée Globe. Donc même si je suis une compétitrice j’envisage la course de façon assez safe, je vais essayer de ne pas prendre de risque particulier. On va aller dans des dépressions hivernales assez creuses, assez violentes potentiellement. Je ne prendrai pas forcément la route optimale que nous font prendre nos routages, on va faire un mix entre la route optimale et la sécurité (hauteurs des vagues, force du vent), il faudra anticiper chaque phénomène pour ne pas se laisser embarquer dans des situations pas fun. La Direction de Course va sûrement se faire des nœuds au cerveau parce qu’on est une flotte assez hétérogène. On ne passera pas tous les phénomènes de la même façon, ni les mêmes expériences, donc ça va être intéressant à suivre. 
C’est chouette d'arriver chez soi à Lorient et via ce moyen de locomotion avec nos belles machines, ce qu'on a parfois tendance à oublier tellement nous sommes en mode course. Ça procure une certaine satisfaction de rentrer par ce moyen. »

Violette DORANGE | Devenir : 

« C’est le matin du départ, je me sens bien, pas stressée pour le moment. Je sais que mon bateau est prêt donc j’ai juste hâte d’aller sur l’eau. Je suis heureuse d’être là. Cette course c’est aussi et surtout la qualification pour le Vendée Globe. L’idée est de profiter de cette course pour vraiment prendre en main le bateau et se tester en solitaire parce que j’ai juste fait un faux solo de 24 heures sur ce bateau. Donc je vais voir comment j’arrive à gérer le sommeil, les manœuvres, le mental en solitaire. J’irai un peu mollo avec le bateau pour être en sécurité autant lui que moi. C’est une course d’apprentissage, je veux arriver au bout tout en engrangeant de l'expérience. Ce qui est passionnant, c’est que ce sera en course avec des concurrents tout autour pour pouvoir se comparer un peu, voir comment eux gèrent leur course en solitaire mais ça reste plus une qualification qu’une course.
C’est pour moi le plus gros challenge que j’ai jamais réalisé. Je suis dans le même état d’esprit qu’il y a quatre ans lorsque je suis partie sur ma Mini Transat sur un bateau de 6.50 mètres en solitaire, c’est que de la découverte ! Je vais vers l’inconnu mais c’est une super opportunité et ça fait tellement longtemps que je me prépare pour ça ! Et puis on rentre à la maison, c’est sympa ! »

Szabolcs Weöres | NEW EUROPE : 

« Comme à chaque départ de course, je ressens un peu d’appréhension au fond de moi, mais je crois que c’est un sentiment nécessaire avant de s’élancer. Après une belle Transat Jacques Vabre, j’ai à cœur d’en faire de même en solitaire. Ce sera un très bel entraînement et une très belle opportunité afin de me tester avec le bateau ».

« À l’attaque, prêt à appuyer sur le champignon ! »

Damien SEGUIN | Groupe Apicil : 

« Je me sens super bien, je suis en mode course depuis quelques jours après cette escale martiniquaise. C’est la première en solitaire, c’est aussi la dernière course de l’année. On ramène les bateaux à la maison pour préparer la prochaine saison donc il y a pas mal d’objectifs qui se mélangent. Il y a beaucoup d’envie chez tout le monde, en tout cas chez moi il y en a ! J’ai confiance en moi et en mon bateau, je connais les objectifs que je veux travailler sur la course, y' a plus qu’à !
Les conditions de départ ne seront pas simples entre les zones de molles et les grains. Il va falloir s’extraire de la Martinique rapidement pour aller trouver du vent et s’extirper des dangers. Avec 32 bateaux sur la ligne de départ, ça va être un beau spectacle !
Niveau qualification pour le Vendée Globe, je suis plutôt bien situé donc l’objectif n’est pas uniquement de ramener le bateau et glaner des points sur cette course là. L’idée est d’éprouver le bateau en solitaire avec sa “nouvelle version” avec ses grands foils. C’est très bien qu’on ait des conditions variées assez simples au début puis plus compliquées pour la suite. Le schéma météo avec des dépressions qui arrivent de derrière c’est aussi quelque chose qui se rapproche de ce qu’on peut vivre dans le grand sud. Pleins d’enseignements à venir ! Je serai la poignée dans le coin, raisonnablement certes, mais avec des bateaux comme ça c’est difficile de mettre le curseur au milieu. C’est l’occasion aussi, à un an du Vendée Globe, d’appuyer un peu sur le champignon ! J’ai grandi aux Antilles, mes parents sont là pour me soutenir sur ce départ, d’est toujours une joie d’arriver ici, c’est toujours un pincement au coeur de repartir, mais c’est la beauté de la course aussi  »

François GUIFFANT | PARTAGE :

« Ça va, on va essayer de se reposer ce soir ! Il y a eu pas mal de travail à faire sur le bateau donc c’était un peu fatiguant. ‘L’étape’ entre les deux courses a été un peu courte. Mais on s’est bien reposé pour partir. Et puis je suis heureux de rentrer à la maison et d’être sur le chemin de La Base ! »

« Pour retrouver la confiance et le plaisir »

Samantha DAVIES | Initiatives Coeur : 

« Je suis super excitée ! J’ai vraiment hâte de partir, de faire du solo à bord de mon bateau Initiatives Cœur qui a beaucoup évolué cette année. Mais je suis un peu stressée aussi : j’ai l’impression que ça fait super longtemps que je n’ai pas fait une vraie course en solitaire. Les bateaux sont puissants, il faut tout maîtriser tout seul… J’ai beaucoup appris et pris confiance pendant la Transat Jacques Vabre. Il n’y a rien de mieux que de faire une belle course avant de repartir en solo. Ça montre que le bateau est capable de le faire. Je crois que je vais juste l’écouter pendant la course ! J’y vais dans un réel objectif d’apprentissage, en retrouvant les sensations qu’on avait à deux sur la Transat Jacques Vabre, sans prendre de risques en matière de manœuvres et de choix de voile. Le Retour à La Base marque la fin d’une saison bien remplie pour moi en termes de navigations en équipage, puis en double. Cette course, c’est un pas de plus vers le Vendée Globe. Ça va ressembler à ce qu’on aura dans les mers du Sud et ce sera intéressant de tester les voiles et les configurations dans ces conditions-là ! »

Sam GOODCHILD | FOR THE PLANET : 

« Pour l’instant, je me sens assez détendu, je ne m’y attendais pas. On est prêt à partir, on commence à se projeter sur les prochaines heures, les prochains jours de course. À part les quelques grains qu’il peut y avoir, les trois premiers jours s’annoncent assez simples en matière de stratégie. Ça nous laisse un peu de temps avant de nous prendre la tête pour la suite ! C’est la première fois que je vais être seul sur mon bateau. On n’a même pas fait une journée en solo ! Il y a plein de choses à découvrir et à apprendre. Il ne peut pas y avoir de meilleure configuration pour débuter en solo. Il y a beaucoup de paramètres qui changent par rapport au double. Je n’ai pas encore d’appréhension, mais j’ai vraiment envie de voir ce que ça va donner ! C’est la dernière course de l’année, c’est le retour à la maison. On est tous fatigués, mais excités quand même. Ça fait du bien de partir détendus ! »

Denis VAN WEYNBERGH | D’Ieteren Group :

« On est impatient d’y aller et de rentrer à la maison. On est arrivé à deux, on repart en solo… C’est sympa dans la gradation de l'entraînement et de la difficulté ! On est prêt, confiant, d’autant que les conditions s’annoncent bonnes au départ. Après, on va gérer la météo mais ça fait partie du job. Il y a deux ans, j’étais tout seul pour repartir 48 heures après être arrivé. Là, j’ai eu cinq jours de repos et l’équipe était là, donc c’est que du positif ! »

Louis DUC | Fives Group - Lantana Environnement :

« On est obligé de sortir des vacances ! On a eu le temps de bien se reposer, de bien profiter des Antilles. Là, il est temps de repartir avec tous les copains en course. L’objectif, c’est de ramener les bateaux en un seul morceau de l’autre côté parce qu’on a des échéances importantes l’année prochaine. Moi, je suis content de repartir en course. C’est une bonne préparation pour le Vendée Globe. Et puis j’aime bien ce parcours dans ce sens-là : on navigue au portant dans les dépressions et ça change des Route du Rhum où on les prend dans la tronche ! Je ne sais pas encore quel rythme je mettrai, mais je suis vraiment content de faire cette course. »  

Yoann RICHOMME | Paprec Arkéa : 

« Je me sens bien, j’ai passé une bonne nuit, ce n’est pas rien dans une phase de pré-départ comme ça. Mise en jambe tranquille avec quelques grains qui vont couper le vent. On a eu dix jours super ici pour re-préparer le bateau, ce qui était un vrai challenge technique en soi. J’apprécie énormément ce bateau, il est fait pour ce genre de transat’ avec des conditions de mer fortes au portant que l’on va rencontrer en arrivant sur les Açores et encore plus dans le Golfe de Gascogne à l’approche de Lorient. J’ai hâte de voir son potentiel dans ces mers-là et de prendre mes marques à bord avec des vitesses moyennes assez élevées, il va falloir gérer le bestiau tout seul et ça je ne l’ai encore jamais fait. En vue du Vendée Globe, c’est intéressant ! J’ai besoin de pas mal d’informations pour apprendre à être performant sur ce bateau dans des conditions difficiles. 
Le début sera assez neutre, mais lorsqu'on mettra le clignotant à droite, là on pourra mettre le curseur un peu plus où on veut et commencer à plus ou moins attaquer. Je vais faire gaffe au bateau, il faut arriver de l’autre côté, mais il faut aussi apprendre, on doit revenir avec des réponses et ne pas générer plus de questions que celles qu’on a déjà au départ.
Content de rentrer à la maison. Ça fait près d’un mois et demi qu’on est parti, mais mentalement on est dessus depuis plusieurs mois. Content aussi que ce soit une transat’ relativement rapide. C’est vrai que dès qu’on va arriver, on va replonger la tête dans les deux prochaines transat’ de l’année prochaine, tu te demandes un peu quand est-ce que ça s’arrête, mais il va falloir breaker un peu quand même ! »

Alan ROURA | Hublot :

« J’ai bien besoin d’un café ! Je me sens bien, sans pression. J’ai du mal à me rendre compte que je repars déjà de l’autre côté ! Mais je vais très vite m’en rendre compte quand je vais me retrouver tout seul à la barre sur la ligne de départ ! 
Je suis content de refaire du solo avant la mise en chantier du bateau et la saison prochaine. Mettre en œuvre ce qu’on a vu en double, retrouver mes sensations…
Côté météo, on a jusqu’au 4 décembre pour prendre des forces avant que trois à quatre dépressions ne nous tombent dessus avec des fronts orageux actifs, dans lesquels il faudra surtout faire attention à l’état de la mer. Il faudra jouer dans un périmètre Nord Sud très faible pour passer sous les dépressions : au nord 40 nœuds et grosses vagues, au sud 5 nœuds. Ça va être sport ! Un retour en décembre en solitaire, c’est toujours sport ! 
Sur le premier grand bord en montant au nord, avec l’anticyclone qui descend, les bateaux à foils (rapides) vont devoir faire plus de route pour monter plus nord que les bateaux à dérive qui devraient pouvoir couper la poire en deux. Ce n’est pas évident de se dire qu’il ne faut pas aller trop vite au début ! Départ reaching, 15 nœuds, mer plate, joli bord de trois milles avant le dévent des anses d’Arlet puis peut-être tirer des bords au près pour aller chercher le Sud de la Martinique. »

Thomas RUYANT | FOR PEOPLE : 

« Après douze jours en Martinique, c’est bien de repartir maintenant et de faire du solo. Il y a forcément un peu de tension, mais je sais que ça va vite se remettre en place. On a un début de course qui permet aussi de rentrer tout doucement dans le rythme. Je suis plutôt impatient de prendre le départ ! L’objectif, c’est de faire une belle trace, d’arriver à Lorient. On sait que ce sera une transat’ rapide. Il va falloir voir mon état de forme après cette année bien remplie et une Transat Jacques Vabre intense. Je vais le faire comme je le sens, en regardant aussi comment se comporte la concurrence. Mais s’il y a l’opportunité d’aller la gagner, je la saisirai ! C’est aussi une grande première pour moi en vrai solo à bord de ce bateau. Ce sera donc avant tout une découverte et un bel apprentissage. »

Sébastien MARSSET | Foussier-Mon Courtier Energie :

« Il y a plusieurs sentiments qui se mêlent à l’heure de s’élancer. D’un côté, je suis content de partir parce que ça veut dire qu’on se rapproche de la maison. Après, une transatlantique en solitaire, ce n’est jamais anodin. Il s’agit d’une très bonne préparation au Vendée Globe. On va faire au mieux avec le temps de récupération que nous avons eu avec le bateau. Globalement, je suis très content de partir après avoir passé cette semaine très agréable en Martinique. Et aussi très content de repartir vers la métropole ! »