Antoine est avant tout un assoiffé de sport, et ce, depuis son plus jeune âge. Judo, rugby et enfin la voile avec une participation remarquée à la Mini Transat en 2001. Il cassera son 6.50 lors de son record de l'Atlantique Nord en 2003
Un mariage et 2 enfants plus tard, il repart pour la mini Transat en 2017 et termine 11e. Tenace, il monte un projet IMOCA en 2021, accompagné par M. Pascal Barreau et sa société Ebac. En 2022, il rencontre Benjamin Salah, PDG de Human Immobilier. Les trois hommes aux valeurs communes décident de faire route ensemble pour le Vendée Globe 2024.
Je vois dans cette course l’opportunité d’engranger encore de l’expérience sur un parcours exigeant. Affronter en solo l’Atlantique Nord dans l’hiver, ça va forcément être violent, et c’est vraiment utile pour bien se préparer pour le Sud, que je ne connais pas encore. L’an dernier, on est allés se frotter à l’Islande et c’était vraiment costaud, donc là, c'est encore un autre test. Sportivement, je vais aller me battre avec mes copains à dérive et je vais me défendre. Mais je vais aussi essayer de faire ça intelligemment et ne pas tout péter parce que derrière le chantier d’hiver sera court. Mais je suis confiant, on a passé beaucoup de temps à fiabiliser les systèmes ces derniers mois, donc ça va être vraiment intéressant.
Alors ça peut surprendre, mais je ne pense pas aller chercher énormément de repos. Je vais dormir dans un vrai lit évidemment, mais je ne vais pas enquiller les siestes, et dormir non-stop. Je vais essayer de vivre normalement pour garder le rythme, penser l’enchaînement de transats comme un bon entraînement physique aussi pour le Vendée Globe, puisqu’avec en gros 35 jours de mer, c’est à peu près un demi-tour du monde. Si on m’avait dit « tu débarques ton co-skipper, tu fais le plein d’eau et de nourriture, et tu repars sans mettre le pied-à-terre », ça m’aurait bien plu aussi comme challenge. Dans l’idée, je vais essayer de rester dans le mode course, me ressourcer évidemment, mais continuer à prendre la météo, ne pas trop casser mon rythme de mer.
Tout est plus long ! On fait surtout beaucoup moins de manœuvres qu’en double, on essaie de réfléchir davantage avant de se lancer. Et puis, la grosse différence, c’est aussi que tout est plus lourd de conséquences si on a un pépin physique. L’année dernière, je me suis blessé sur le convoyage retour, avec décollement de la plèvre et déchirures intercostales, et j’ai mesuré à quel point ça peut vite être très compliqué en solo. Quand on parle de fiabiliser le bateau, on parle aussi de réduire ces risques-là, et c’est vraiment très important.
2022
Route du Rhum - 22e
Vendée Arctique - 16e
2022
Guyader Bermudes 1000 Race - 20e
2021
Transat Jacques Vabre - 20e
2017
Mini Transat - 11ème
2001
Mini Transat - 10ème
Nom : Human Imobilier
Architecte : Owen Clarke
Construction : 2005, Chris Prior
Date de mise à l’eau : 23/08/2005
Anciens noms : SPIRIT Of CANADA, ALGIMOUSS Spirit Of Canada, O Canada, Ebac
Longueur : 18,28m
Largeur : 5,50m
Tirant d’eau : 4,50m
Poids : 8,8 tonnes
Hauteur de mât : 29m
Type de mât : Mât-Classique
Foils : non
Près : 290 m²
Portant : 565 m²
Human immobilier
Partenaire principal du projet, Human immobilier, avec ses 650 agences, est un acteur majeur dans le secteur immobilier. Déjà engagé dans le sport avec son entité Human Sport, rejoindre le projet d'Antoine Cornic et son équipe a semblé une évidence au regard de leurs valeurs communes.
Ebac, société fabriquant des matelas à base de déchets plastiques recyclés, est le plus ancien partenaire d’Antoine Cornic. Leur histoire est une histoire d’amitié, mais également de valeurs partagées, notamment grâce à leur combat pour des océans plus propres.
