Point presse : « Je compte bien être dans le match »
Ils ont dit
Samantha Davies (Initiatives Coeur) :« Cela fait super longtemps que je n'ai pas fait une course en solo. La dernière, j’ai cassé mon bateau… J’ai l’impression d’avoir oublié comment faire mais je suis en possession d’un excellent IMOCA ! Je n’ai pas d’enjeu de milles ou de sélection, je fais cette course pour moi et avec que des cinquièmes places cette année, je compte bien être dans le match. »
Yoann Richomme (Paprec Arkéa) :« Le bateau est arrivé à Fort-de-France avec quelques dégâts. Mon équipe a fait un travail fabuleux dès son amarrage pour le renforcer.
Ce sera ma première navigation en solitaire en IMOCA et j’ai du coup un véritable enjeu de qualification sur cette course. Si je la termine, je serai plus tranquille l’année prochaine. Ce sera aussi ma première transat’ d’ouest en est avec des conditions proches de celles du Vendée Globe : en allant à l’encontre des dépressions. Ce parcours est particulièrement idéal pour ça. Je compte bien surveiller Jérémie Beyou (Charal) qui a une préparation exemplaire avec une bonne mise au point de leur bateau. Nicolas Lunven (Holcim PRB) aussi, c’est un bateau dangereux, très performant, très léger, avec un skipper calme et déterminé, Samantha Davies aussi, bref, il va y avoir une belle bataille entre nous tous ! »
Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job) :« Je suis ravi de terminer la saison par cette course en solitaire. Si on suit la course un peu de derrière avec nos bateaux à dérives, on reste dans un objectif de performance tout en racontant des histoires humaines. En ce moment, j’ai l’impression d’être un peu schizophrène : le matin je suis en mode prépa de course, mais j’ai aussi plein de copains en Class40 qui ne repartent pas et avec qui j’ai envie de profiter. »
Jérémie Beyou (Charal) :« La première semaine, nous avons pas mal travaillé sur le bateau puis j’ai coupé depuis samedi, sans préparation physique particulière. La Transat Jacques Vabre va tout de même laisser quelques traces. Un départ aussi rapproché entre deux courses, ça a déjà eu lieu, il y a longtemps mais c’est sûr que ça enchaîne ! Il faut faire attention à tout et en même temps ne pas se mettre trop de pression. »