Née dans une famille parisienne, rien ne destinait Clarisse Crémer à la course au large. Cependant, la voile qui est jusqu’à présent un passe-temps estival pour la jeune étudiante devient une réelle passion et Clarisse accumule alors les milles grâce au soutien de partenaires.
En 2013, alors qu’elle fonde une start-up et vit à Paris, Clarisse décide de changer de vie et de partir vers la Bretagne afin de réaliser ses envies et devenir navigatrice. Elle partage son projet Mini 6.50 sur ses réseaux sociaux avec naturel et humour, mais Clarisse travaille aussi beaucoup pour progresser et ça marche. Pour sa première participation, elle termine 2ème de la Mini Transat 2017 dans la catégorie des bateaux de série.
Après une saison en Figaro, Clarisse Crémer intègre en 2019 le team voile Banque Populaire et prend la barre du monocoque Banque Populaire X (ex-SMA) commpagnée par Armel Le Cléac'h avec qui elle dispute les courses en double de l'année. Pendant plus d'un an, la skipper travaille d'arrache pied pour gagner en assurance sur son 60 pieds afin d'être prête pour le départ du Vendée Globe.
Le 8 novembre 2020, elle s'élance sur le tour du monde et c'est alors le début d'une grande et longue découverte pour la navigatrice. Pendant 87 jours, Clarisse surmonte les difficultés et fait preuve de combativité et de détermination. Elle finit 12ème de son premier tour du monde, première femme de cette édition, et elle ne compte pas s'arrêter là. Quelques semaines après le Vendée Globe, Clarisse et Banque Populaire annoncent repartir sur une nouvelle campagne Vendée Globe ensemble.
A la suite du tour du monde, son plan VPLP Verdier de 2010 ayant intégré une nouvelle équipe, la navigatrice participe à The Ocean Race Europe à bord de LinkedOut, mais ne prend le départ d'autre courses de la saison.
Son sponsor Banque Populaire annonce le rachat de l'IMOCA Apivia de Charlie Dalin, 2ème du Vendée Globe 2020-21, dont Clarisse récupère la barre à la suite du convoyage retour de la Route du Rhum. Cependant, Banque Populaire prend la décision de se retirer de la prochaine édition du célèbre tour du monde.
Alex Thompson, connu pour ces nombreuses participations au Vendée Globe, rachète alors l'IMOCA performant pour l'héberger dans son équipe britannique et propose à Clarisse, alors soutenue par la marque de cosmétique L'Occitane en Provence, de rejoindre sa structure afin de courir son deuxième Vendée Globe en 2024.
Être sur la ligne de départ, déjà ! C’est vraiment très important dans mon processus de qualification pour le Vendée Globe, donc ça c’est la base. Et puis retrouver le solitaire, car ce sera la première fois depuis le Vendée Globe 2020. C’est donc une étape importante pour pouvoir reprendre mes repères. J’ai vraiment hâte, parce que c’est quelque chose que j’aime, la course en solitaire, donc j’espère retrouver des sensations et ce chouette sentiment d’être toute seule sur mon bateau. Et bien sûr, le dernier objectif sera de terminer, et si possible d’essayer d’accrocher les bateaux équivalents, même si j’ai moins de milles au compteur !
C’est un peu plus de stress forcément, puisque tu es responsable de ton bateau ! C’est plus d’énergie dépensée, c’est moins de moments partagés aussi – ça c’est pour les points négatifs. Mais dans mon cas, je ne me sens jamais aussi solide que quand je suis seule. Je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui se passe dans ma tête qui fait que je m’arrache plus. Et c’est un sentiment qui donne plus de confiance en soi, même s’il y a forcément des moments difficiles. C’est aussi en solitaire que j’ai découvert la voile en course, je pense que ça m’a structurée, et c’est pour ça que le solo c’est vraiment ma base à moi.
Ça s’organise maintenant pour que le planning entre les deux transats soit le plus « smooth » possible ! Après, par définition, on ne sait pas comment ça va se passer, combien de temps exactement on va avoir et surtout dans quel état sera le bateau. Mais l’astuce, c’est bien sûr de s’appuyer sur son équipe ! On sait déjà à quel point les équipes IMOCA sont essentielles à la réussite des projets. Dans ce genre de moments où il faut vraiment remettre vite le bateau d’aplomb pour une autre transat hyper importante pour le projet, la solidité et la confiance qu’on a dans l’équipe, c’est la clé.
2023
Défi Azimut-Lorient Agglomération - 10e
Rolex Fastnet Race - 6e (L'Occitane en Provence)
2021
The Ocean Race Europe - 3e (LinkedOut)
2020-21
Vendée Globe - 12e(87j 02h 24m 25s)
2020
Défi Azimut - 4e
Vendée-Arctique-Les Sables d'Olonne - 12e
2019
Transat Jacques Vabre - 6e
Défi Azimut - 6e
Rolex Fastnet Race - 3e
2019
Solitaire Urgo Le Figaro - 29e
Solo Maître Coq - 29e
2018
Transat AG2R -14e avec Tanguy Le Turquais
2017
Championnat de France Espoir Course au Large - 2e
Transat 6.50 - 2een série
Mini fastnet - 1ère
2016
Championnat de France Espoir - 7e
Nom : L'OCCITANE EN PROVENCE
Architecte : Guillaume Verdier
Construction : 2019, CDK Technologies, Lorient
Anciens noms : APIVIA
Longueur : 18,28m
Largeur : 5,85m
Tirant d’eau : 4,50m
Poids : 8 tonnes
Hauteur de mât : 29m
Type de mât : Mât-aile
Foils : oui
Près : 350 m²
Portant : 560 m²
L'OCCITANE en Provence
L’OCCITANE en Provence a pour vocation de partager les merveilles dont la nature regorge. Et le faisons depuis 1976, en concevant et en commercialisant à travers le monde des produits de beauté, de soin et de bien-être, qu’elle produit en France, au cœur de ses usines. Elle sait que la Nature a besoin d’équilibre pour que chaque graine fleurisse à nouveau : et croit qu’un retour à l’harmonie, entre l’Homme et le Vivant, peut renforcer cet équilibre. Nous sommes des Cultivateurs du Changement. Nous avançons main dans la main avec des équipes locales qui, comme nous, pensent que chaque geste, quelle que soit sa taille, peut faire toute la différence.
